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Romain Jankowski auteur

Romain Jankowski auteur

Un partage de textes, d'écriture avec des exclusivités sur mes romans ainsi que des extraits.


UN ÉLÉMENT

Publié par Romain Jankowski sur 8 Juin 2019, 14:27pm

Je ne suis pas facile à cerner 

Et aujourd’hui j’ai des prix à décerner. 

 

Rien ne me suffit, j’ai l’impression d’avoir la pression.

Les éléments peuvent se déchaîner, mon attention est accaparée.

C’est malheureux d’arriver à de telles extrémités, s’immiscer et se briser contre la nature dystopique de certaines consciences antipathiques.

 

Comme tous, je ne suis qu’un élément, faisant de mon mieux pour ne pas décevoir les gens. Une initiative que je réussis partiellement, hanté par l’enivrement de mes écrits qui me dictent jour et nuit ce que je dois tracer. 

Je suis à la dérive, mais pourtant mon cœur et mon esprit ont cessé leurs cris. Peut-être que le jugement est ce qui nous rend humain, tout en nous apprenant que les mots ont autant de conséquences que les actes, surtout quand ils sont émis par des personnes respectables. 

 

La faute est un point de vue, l’objectivité est superflue et tout ce rapporte à notre perspective, une notion parfois confuse, sanglée par des émotions trop fortes pour être contrôlées. 

Pas besoin de s’enivrer pour comprendre que les éléments nous étonnent souvent, d’une main croisée dans un mouvement à un regard qui s’étire en sentiments. 

Impossible de boucler ces figures qui ne forment fatalement qu’un cycle satirique, désireux de vous ramener au point de départ même après tout ce chemin parcouru. Se battre et garder dans le coin de sa tête que la souffrance donnée est aussi douloureuse que la souffrance subie. 

 

Lever la tête et affirmer ses choix, facile à dire quand ces derniers ne relèvent que de votre mental qui s’empale sur le mal qui s’étale. D’autres n’ont pas ce choix, d’autres arriment pour demeurer libres, d’autres doivent lutter contre la famine, d’autres doivent batailler pour exister alors que la population ne s’obnubile que pour les conséquences d’actes commis il y a tant d’années. 

 

Parce que le futur ne s’imagine pas, difficile de trouver une voie dégagée pour s’y engouffrer. Moi je vis l’instant présent, délester de tout poids encombrant qui voudrait me lier aux mêmes conditions éternellement. J’apprends les leçons, j’observe ma nation, je n’y vois pas de progression, mais pas non plus de régression. On stagne, assurés de notre éternelle domination sans voir que nos actions seront la cause des problèmes rencontrés par les futures générations. 

Le cycle satirique se perpétue, attiré par nos sens obtus. 

 

J’entends toutes ces paroles que je m’efforce de coucher sur papier. Comme toujours, mon texte est incomplet et sera peaufiné par d’autres phrases dictées par les différentes phases de mon esprit. On peut tenter de m’analyser, chercher à voir mon véritable esprit, la vérité c’est que moi-même je ne l’ai toujours pas compris. 

L’horloge tourne, mais mon cœur s’est arrêté, emprisonné dans un étau corporel qui ne cesse de croiser ma temporalité. 

Les yeux humides et le sourire étendu, je plonge dans cette bulle pour river mon attention sur la passion qui m’agrippe, éclat de lumière traversant les ombres dansantes de mon esprit.  

UN ÉLÉMENT
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